Des Directeurs Sportifs se remettent à niveau au Centre Mondial du Cyclisme UCI

nov. 16, 2018, 10:08

Cette semaine, plus de 50 Directeurs Sportifs (DS) étaient présents au Centre Mondial du Cyclisme UCI pour parfaire leurs connaissances, qui sont nécessaires au travail effectué aux côtés des meilleurs cyclistes au monde.

Des participants venant de 19 pays et cinq continents ont suivi cette formation de quatre jours à Aigle, en Suisse, ouverte à tout DS d’un UCI WorldTeam, Equipe Continentale Professionnelle UCI ou UCI Women’s Team.

Des Experts, des Commissaires et des membres du personnel de l’UCI ont pris la parole devant ce groupe sur un grand nombre de sujets – notamment : gestion d’équipe, sécurité des courses, comportement des coureurs, antidopage, équipement et règlements techniques – qui leur permettront d’améliorer leurs compétences déjà acquises sur le terrain.

La formation a pris fin jeudi avec un examen de deux heures débouchant sur le certificat officiel de Directeur Sportif UCI.

La transition des athlètes

Le programme de formation du Centre Mondial du Cyclisme UCI encourage la transition des athlètes, et parmi les participants de cette dernière formation se trouvaient d’anciens cyclistes professionnels comme Giorgia Bronzini, double Championne du Monde Route UCI, qui a pris sa retraite sportive cette année. Elle était l’une des cinq femmes présentes à avoir reçu une bourse UCI pour y participer.

Leader reconnue dans le peloton, l’athlète italienne devenue Directrice Sportive a néanmoins confié qu’elle avait appris énormément durant sa semaine passée au Centre Mondial du Cyclisme, surtout sur les règlements, qu’ils portent sur les contrats d’athlètes, les vérifications de vélos, la conception des maillots d’équipe ou autre.

 « On a évidemment une idée quand on est athlète, mais on compte sur notre staff pour beaucoup. »

Bronzini reconnaît cependant que le rôle du DS est bien plus large que d’être simplement à jour sur les règles et les règlements : « Je pense que les DS doivent avoir différentes qualités : ils sont importants d’un point de vue psychologique pour les coureurs. J’ai connu de nombreux Directeurs Sportifs dans ma carrière et j’étais bien meilleure à vélo si j’avais un bon DS. »

 « L’organisation est vraiment importante : un DS doit être préparé en arrivant sur la course et connaître le programme pour que le coureur n’ait pas ce stress en plus. »

La saison prochaine, Bronzini sera DS pour la nouvelle UCI Women’s Team Trek-Segafredo aux côtés d’une autre ancienne athlète professionnelle : l’Allemande Ina Teutenberg, également présente à la formation cette semaine.

 « Je n’ai jamais couru avec Ina, mais je la regardais toujours, explique Bronzini. J’ai progressé simplement en la regardant. »

Elle admire également Donna Rae-Szalinski, l’une de ces anciennes Directrices Sportives, qui « nous enlevait une grande partie du stress et nous aidait dans les moments difficiles. Elle faisait partie de l’équipe. »

Si Giorgia Bronzini a pris sa retraite sportive du cyclisme de haut niveau, elle n’a en aucun cas perdu son esprit ambitieux et compétiteur : interrogée sur la chose qu’elle attendait le plus dans son nouveau rôle de Directrice Sportive, elle a répondu immédiatement avec un sourire malicieux :

« Gagner ! »