Coupe du Monde BMX Supercross UCI : Twan van Gendt s’entraîne au Centre Mondial du Cyclisme UCI

sept. 6, 2019, 11:33

Cette semaine, le Champion du Monde BMX UCI 2019 Twan van Gendt, s’est entraîné pendant deux jours à Aigle (Suisse) avec des athlètes du Centre Mondial du Cyclisme (CMC) UCI.

 

Six semaines après avoir décroché le maillot arc-en-ciel à Heusden-Zolder (Belgique), l’athlète néerlandais et une partie de sa Team Oegema TVE ont choisi le CMC UCI pour apporter les touches finales à leur préparation en vue de la quatrième étape de la Coupe du Monde BMX Supercross UCI, à Rock Hill (Etats-Unis), les 13 et 14 septembre.

 

Van Gendt connaît déjà certains des stagiaires du CMC UCI pour les avoir affrontés lors de compétitions internationales. Il courrait également contre leur entraîneur, Liam Phillips, Champion du Monde UCI 2013 : les deux athlètes sont d’ailleurs tous deux montés sur le podium de la Coupe du Monde UCI en 2014.

 

« Ces deux jours d’entraînement à Aigle, sur une piste différente, ont été très bénéfiques, a déclaré le Champion du Monde UCI. Cette piste est vraiment raide, c’est bien. Nous nous sommes entraînés sur des moitiés de tour et au démarrage. »

 

 

« Yoshi (Nagasako – Japon) et Simon (Marquart – Suisse) sont tous les deux très bons. J’étais meilleur sur la grille de départ, mais ils ont utilisé leur connaissance de la piste pour me doubler après. J’ai établi le record sur la butte de départ, ce qui leur donne une référence à viser. 

 

« Ce séjour a constitué une bonne préparation en plus d’être très agréable. »

 

Rock Hill marquera la première apparition de van Gendt en Coupe du Monde UCI vêtu du maillot arc-en-ciel, mais cela ne lui met pas la pression pour autant : « J’ai déjà le maillot, fait-il remarquer. Ce maillot arc-en-ciel représente quelque chose de grand en cyclisme. Je cours au meilleur niveau de ce sport depuis 2011, donc il m’a fallu du temps pour y arriver, mais il est enfin à moi ! »

 

 

Ce maillot lui appartient malgré quelques années en dents-de-scie depuis sa victoire aux Championnats des Pays-Bas et aux Championnats d’Europe en 2015.

 

Désireux d’améliorer son incroyable 5e place aux Jeux Olympiques de Londres 2012 alors qu’il n’avait que 20 ans, van Gendt a connu une campagne pour Rio 2016 compliquée à cause d’une blessure qui est venue menacer ses chances de qualification. Déterminé, l’athlète a fini par obtenir son billet pour ses seconds Jeux Olympiques, mais tout ne s’est pas passé comme prévu : une chute dans la première course – dont il porte encore les cicatrices – a sérieusement handicapé le pilote, qui a tout de même réussi à se qualifier pour les demi-finales, mais pas pour la finale.

 

Après deux podiums en Coupe du Monde UCI – dont une victoire à Heusden-Zolder – en 2017, van Gendt s’est à nouveau retrouvé sur la touche, la faute cette fois à une blessure au genou. Mais il est revenu… avant de se casser la cheville aux Championnats du Monde BMX UCI 2018 de Bakou, en Azerbaïdjan.

 

Six mois plus tard et avec sept kilos en moins pour cause de fonte musculaire, van Gendt a de nouveau repris le chemin vers la compétition, avec sa nouvelle équipe et son entraîneur Martijn Jaspers.

 

« J’ai connu beaucoup de hauts et de bas au début de la saison. Au début de l’année, je ne me voyais pas gagner (le titre mondial). Mais en juillet, tout a commencé à fonctionner. » - Twan van Gendt

 

Deux semaines avant les Championnats du Monde UCI 2019, van Gendt a pris la deuxième place des Championnats des Pays-Bas derrière Niek Kimmann, vainqueur de la Coupe du Monde UCI 2018, mais devant Dave van der Burg. Le podium était le même aux Championnats d’Europe la semaine suivante.

 

 

 « Nick venait d’enchaîner quatre victoires en Coupe du Monde UCI, alors je me suis rendu compte que j’avais retrouvé la forme. La semaine précédant les Mondiaux, j’ai battu des records personnels et je faisais mieux que jamais. »

 

Outre la condition physique, van Gendt fait remarquer que le côté mental est également essentiel dans un sport où tout peut se jouer pour quelques centièmes de seconde. Une réaction un peu lente sur la grille de départ et la course est perdue. Il faut être concentré à 100 %, de la première série à la finale, sans la relâcher en quarts ou en demis. 

 

 « Il faut être parfait toute la journée. C’est extrêmement difficile d’être aussi régulier », confie le Champion du Monde UCI.